Les partis d'extrême droite en Autriche

Dernières élections législatives: septembre 2019 | Prochaines élections législatives: septembre 2024
Dernières élections présidentielles: octobre 2022 | Prochaines élections présidentielles: 2028

Extrême droite au pouvoir: non

Au pouvoir: non

Extrême droite représentée au Parlement national: oui

Au parlement national: oui

Extrême droite représentée au Parlement européen: oui

Au parlement européen: oui

FPÖ | Parti Libéral d'Autriche

Score aux dernières législatives (2019): 16,17%
Score aux dernières présidentielles (2022): 17,9%
Au pouvoir: non
Représenté au Parlement national: oui
Représenté au Parlement européen: oui

L’extrême droite autrichienne, regroupée dans le Parti Libéral d’Autriche (FPÖ), a été la première à entrer dans une coalition gouvernementale dans les années 1990. Le parti était alors dirigé par Jörg Haider, qui lui a donné son orientation actuelle d’extrême droite. De 2017 à 2019, le FPÖ entre au gouvernement, en coalition avec le parti conservateur ÖVP. Lors de l’élection présidentielle de 2016, son candidat Norbert Hofer a réalisé le score de 46,21% au second tour! Son poids politique a néanmoins chuté de 2/3 aux élections législatives de 2019, à l’issue desquelles le FPÖ n’a recueilli « que » 16,17% des voix. Cette élection anticipée avait été déclenchée par la chute du gouvernement de coalition ÖVP-FPÖ suite à un scandale retentissant visant le leader du parti d’extrême droite Hans-Christian Strache. Ce tassement de l’extrême droite autrichienne s’est confirmée à l’élection présidentielle d’octobre 2022, où le candidat du FPÖ a obtenu 17,9% des voix. Cela reste un score important, mais la tendance est clairement à la perte d’influence de ce parti qui avait frôlé la victoire en 2016.

Depuis les années 1990, le FPÖ s’est imposé comme un des plus grands partis d’Autriche, entièrement intégré dans la vie politique et qui participe régulièrement aux coalitions gouvernementales.

Le FPÖ tient un discours populiste et défend une ligne hostile à l’immigration et xénophobe, en particulier envers les personnes identifiées comme musulmanes. Son programme repose sur un nationalisme identitaire insistant sur la notion de Heimat (la patrie, l’identité) et l’euroscepticisme, sans pour autant revendiquer une sortie de l’Union européenne.