L'extrême droite au Kosovo

Les grands partis albanophones, quelle que soit leur place sur le spectre politique, ont un discours qui peut être qualifié de nationaliste et promeuvent l’union avec l’Albanie. Certains partis, notamment le Parti démocratique du Kosovo (PDK) et l’Alliance pour l’Avenir du Kosovo (AAV), sont classés à droite et sont socialement conservateurs. C’est également le cas de la liste serbe représentant la minorité serbe, qui est proche du régime en place à Belgrade.

Comme dans d’autres pays des Balkans occidentaux, la distinction entre droite conservatrice et extrême-droite est difficile à faire dans la mesure où un discours nationaliste est très présent. Notons aussi que certains dirigeants de partis ont été accusés de crime de guerre et seraient liés au crime organisé. En tout état de cause, la corruption et le népotisme très répandus expliquent que le Kosovo ne soit que « partiellement libre » selon l’ONG Freedom House.

Au Kosovo, aucun de ces partis ne peut être qualifié d’extrême-droite sans équivoque. Le PDK et l’AAK ont accepté leur défaite aux élections et la victoire de la coalition de centre-gauche.